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14 mars - JOURNEE DE L'EGALITE SALARIALE #fightfor14

ff14

La journée de l'égalité salariale tombe encore le 14 mars cette année. Les femmes doivent travailler jusqu'au 14 mars 2019 pour atteindre les salaires perçus par les hommes en 2018.

Pour la 5ème année consécutive, l'écart salarial entre les femmes et les hommes est de 20%.

La FGTB revendique prioritairement :

- une augmentation du salaire minimum à 14€/h ou 2300€/mois

- une législation contraignante inspirée du modèle islandais pour que les employeurs appliquent effectivement l'égalité salariale.

L'augmentation du salaire minimum est importante pour beaucoup de travailleurs.euses. Pour les travailleuses, elle permettra de réduire l'écart salarial. En effet, les femmes sont encore aujourd'hui surreprésentées dans les catégories salariales inférieures en raison notamment de la ségrégation horizontale du marché du travail et de l'effet des temps partiels (80% des emplois à temps partiels sont occupés par des femmes - 44% des salariées sont occupées à temps partiel alors que seulement 8% d'entre elles ne veulent pas d'un temps plein).

La loi de 2012 visant à lutter contre l'écart salarial entre les hommes et les femmes doit être réellement appliquée. De plus, elle doit être renforcée par une autre législation contraignante. En effet, l'écart salarial ne diminue pas et ce pour la 5ème année consécutive. S'inspirer de l'Islande pourrait constituer une solution.

Au-delà de ces revendications, il faut lutter contre les stéréotypes de genre et pour une prise en charge égalitaire des tâches domestiques ainsi que des soins aux personnes dépendantes. Les femmes y consacrent encore en moyenne deux fois plus de temps que les hommes. Ceci constitue en frein pour accéder à un emploi à temps plein et pour s'engager dans l'associatif, en politique ou dans une organisation syndicale.

Nous revendiquons également la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, l'individualisation des droits, le développement de structures d'accueil des personnes dépendantes en quantité suffisante, de qualité et accessibles financièrement, un congé de paternité obligatoire, ...