
Prochaine étape : 14 octobre
Mercredi dernier nous étions plus de 35.000 dans la rue pour dire STOP au gouvernement Arizona 🛑
Flexibiliser le travail ou comment diviser pour mieux régner
Le gouvernement Arizona veut intensifier la flexibilisation du travail alors qu’elle augmente déjà progressivement depuis plusieurs années. Pour y arriver, les partis du gouvernement ont pour objectif de multiplier les différents types de statuts et de contrats. Mais que signifie réellement flexibiliser le travail ?
Le Conseil supérieur de l’emploi a souligné la progression rapide des formes de travail flexibles et peu couteuses pour les employeurs. Parmi celles-ci, nous recensons les flexijobs. D’abord élargis aux pensionnés en 2019 ainsi qu’à certains secteurs, le gouvernement Arizona veut maintenant les étendre à tous les secteurs.
Il est aussi question des jobs étudiants dont le plafond des heures ne cesse d’être augmenté pour atteindre désormais 600h. En 11 ans, le nombre de jobs étudiants a augmenté de plus de 75%, non pas parce que plus de jeunes veulent sacrifier leurs études et leur temps libre au profit d’un job, mais parce qu’ils n’ont tout simplement pas le choix. L’augmentation du nombre de jobistes corrèle avec la croissance de la précarité étudiante chez les jeunes. Ne soyons pas dupes, l’argument de la découverte du monde du travail qu’utilise la droite n’est que l’arbre qui cache la forêt. Au lieu de rendre les études plus accessibles pour lutter contre la précarité étudiante, nos dirigeants préfèrent les pousser à « sur-travailler », favorisant le
profit des employeurs en capitalisant sur la précarité des jeunes.
Le point commun entre ces contrats flexibles ? Leur faible coût pour l’employeur et l’absence de construction de droit pour le travailleur et la travailleuse. Mais aussi des conséquences directes sur le financement de la sécurité sociale via la non-cotisation ou la faible cotisation versées pour les étudiants jobistes ou les flexi-jobeurs.
Les conséquences de la flexibilisation du travail ne s’arrêtent pas au définancement de la sécurité sociale, à la précarité qu’engendre ces contrats et
à la non-construction de droits pour les travailleurs et travailleuses. L’impact se fait aussi ressentir sur l’unité de la classe travailleuse.
Effectivement, multiplier les contrats oppose les travailleurs entre eux. Le monde patronal et la droite en sont conscients et usent de ces stratagèmes sans lésiner. Leur objectif ? Diviser pour mieux régner. Quoi de mieux pour diviser que de multiplier les contrats et statuts afin de créer des conditions de travail différentes entre les travailleurs et travailleuses et jouer sur la concurrence pour morceler la classe sociale.
Camarades, notre force réside dans notre nombre et dans le poids que nous exerçons via notre force mobilisatrice et notre capacité à mettre l’économie à l’arrêt.
Unissons-nous face aux attaques incessantes du gouvernement Arizona sur la classe travailleuse ! Ensemble faisons barrage à la flexibilisation de l’emploi qui diminue les droits des travailleurs, les traîne dans des contrats précaires et divise la classe travailleuse.
Ensemble, on est plus forts !
Hillal SOR – Secrétaire Général
Derrière les trottinettes, des travailleurs engagés.
La mobilité urbaine vit une véritable révolution. Dans nos villes, les trottinettes électriques sont devenues incontournables. Rapides, pratiques, silencieuses… mais cette modernité cache une réalité bien plus discrète : celle des femmes et des hommes qui les rendent accessibles au quotidien.
Chez EmTransit, entreprise opérant sous l’enseigne Dott, près de 150 travailleurs assurent la logistique à Bruxelles, Liège, Charleroi, Gand et Alost. On y trouve des mécaniciens, des chauffeurs, des magasiniers, des bikers à vélo ou en cargo… Tous sont rattachés à la commission paritaire 112, celle du secteur des garages.
DES EMPLOIS À SÉCURISER
Le secteur est jeune, dynamique, mais aussi marqué par une grande précarité. Trop d’étudiants, d’intérimaires et d’indépendants y travaillent sans perspectives stables. Pour défendre des emplois durables et des conditions de travail dignes, une organisation syndicale solide est indispensable.
C’est chose faite depuis les élections sociales de 2024, où les Métallos de la FGTB ont obtenu la majorité. Une délégation syndicale et un CPPT ont vu le jour. Cette structuration a marqué un tournant pour les travailleurs d’EmTransit.
UNE ÉQUIPE PROCHE DU TERRAIN
La délégation est portée par une équipe jeune et dynamique : Hamid, Oualid, Bekim et Redouan, épaulés par des collègues motivés. Leur force ? Une campagne basée sur la proximité et la confiance. Leur slogan en disait long :« Vous nous connaissez déjà, on est avec vous tous les jours. »
Depuis leur arrivée, les choses bougent :
des chaussures de sécurité enfin adaptées à chaque
métier ;
la remise en service de chariots attendue depuis 2021 ;
une meilleure hygiène dans les dépôts ;
le lancement d’un débat sur la sécurité sur la voie publique : gyrophare, visibilité, vêtements fluorescents…
TRANSPARENCE ET FORMATION : LES PILIERS DE L’ACTION
La délégation a aussi mis en place des canaux de communication directe : réunions régulières, groupes WhatsApp, informations diffusées avant chaque CPPT. Objectif : transparence et dialogue. Les formations syndicales ont renforcé leur action. Les délégués témoignent d’un gain en assurance, en outils et en efficacité. Car pour bien défendre les collègues, il faut être formé et préparé.
DES REVENDICATIONS CLAIRES POUR DEMAIN
Les combats à venir sont nombreux :
des chèques-repas pour toutes et tous ;
une assurance groupe ;
des produits désinfectants pour les trottinettes ;
une réduction des cadences de travail.
Mais un point reste central : favoriser les CDI. Car pour que chaque voix compte lors des élections sociales de 2028, il faut des statuts stables.
Ce combat est collectif. Il ne fait que commencer. Mais une chose est sûre : ensemble, on est plus forts.
La délégation FGTB Métallos - EmTransit
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Mercredi dernier nous étions plus de 35.000 dans la rue pour dire STOP au gouvernement Arizona 🛑
Les Métallos FGTB ont participé du 25 au 28 avril au séminaire de lancement du Comité femmes des militantes de la SNIME-CDT au Maroc.
Le 8 mai 1945 correspond au jour où la classe travailleuse à vaincu le fascisme. Chez nous, ce jour férié a été supprimé, en mettant à mal notre mémoire collective sur l'importance du combat à mener contre le mouvement d'extrême droite !
Face à la politique d’austérité économique menée à l’encontre du secteur industriel, les enjeux sont importants !
Premier rendez vous contre l'Arizona
Nous étions + de 100.000, homme, femmes, jeunes, seniors, de toutes les régions, du privé, du publics ... TOUS CONCERNE.E.S
L'arizona a son accord de gouvernement, rien n'est encore voté ON PEUT LES FAIRE RECULER !!
GREVE GENERALE LE 31 MARS
Pourquoi nous mobilisons-nous aujourd'hui ?
Nous sommes en grève pour nous opposer aux mesures d'austérité du gouvernement.
Ce n'est pas à la classe travailleuse de payer les 22 milliards d'économie décidés par l'Arizona.
Que vous travailliez dans l'aviation civile, une carrosserie, dans le commerce du métal ou tout autre secteur lié à l'industrie métallique, vous trouverez ici toutes les informations pertinentes vous concernant.